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AI NEWS | L'Union Européenne Adopte l'AI Act, première réglementation officielle sur l'Intelligence Artificielle

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Le 2 février a marqué un tournant décisif pour l'Union européenne avec l'approbation de l'AI Act, une initiative législative sans précédent à l'échelle mondiale, centrée sur la régulation de l'intelligence artificielle.


Proposée en 2021 par Thierry Breton, commissaire européen, cette réglementation ambitieuse cherche à naviguer les eaux complexes de l'innovation technologique tout en assurant un cadre de sécurité robuste.

L'adoption de cette loi n'a cependant pas été un long fleuve tranquille. Elle a mis en lumière les clivages au sein des États membres entre, d'une part, les nations orientées vers l'innovation, aspirant à rivaliser sur l'échiquier mondial avec les titans de la tech tels que Google et Microsoft, et d'autre part, celles prônant une approche plus prudente, soucieuses de réguler minutieusement les avancées technologiques pour préserver les droits d'auteur et la propriété intellectuelle.


La France s'est retrouvée au cœur de cette dynamique, initialement en quête d'assouplissements réglementaires pour stimuler l'essor de ses entreprises naissantes dans le domaine de l'IA, à l'instar de Mistral AI, présentée comme la réponse française à ChatGPT d'OpenAI.


Cette démarche visait à positionner favorablement le pays dans la course technologique globale, en facilitant un environnement propice à l'innovation et à la croissance économique. Toutefois, confrontée à la résistance des secteurs culturels et à une certaine isolation sur la scène européenne, la France a été contrainte de rallier les rangs, tout en parvenant à négocier des ajustements significatifs.


Parmi ces concessions, l'introduction d'une certaine flexibilité autour de l'obligation de transparence se distingue. En effet, l'AI Act, qui sera mis en application dès 2025, exige des entreprises qu'elles fournissent un aperçu des jeux de données utilisés pour l'entraînement des systèmes d'IA générative. Cette mesure vise à garantir que les créateurs et auteurs originaux puissent identifier l'utilisation de leurs œuvres et, si nécessaire, réclamer une juste compensation.


Néanmoins, l'incorporation de la clause sur le « secret des affaires » tempère cette exigence, reflétant les préoccupations des startups qui craignent de divulguer des informations potentiellement avantageuses pour leurs concurrents.


L'adoption de l'AI Act illustre la complexité de réguler un secteur aussi dynamique et en rapide évolution que celui de l'intelligence artificielle.

Elle souligne la tension inhérente entre le désir d'innover librement et la nécessité d'instaurer des garde-fous pour protéger les individus et les droits fondamentaux. En établissant un cadre réglementaire pour l'IA, l'Union européenne se positionne comme un précurseur, proposant un modèle qui pourrait bien inspirer des initiatives similaires à travers le monde.


Cette législation ne représente pas seulement un compromis entre différentes visions politiques et économiques au sein de l'UE, mais aussi un pas en avant vers la définition de normes internationales dans la gestion de l'intelligence artificielle, équilibrant progrès technologique et responsabilité éthique.


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